Depuis maintenant deux semaines environ nous sommes de retour sur la route. KAwet très fièrement continue de nous traîner vers le Nord, direction le grand Park National de Kakadu. C’est le plus grand Park d’Australie et est aussi reconnu au patrimoine Mondial pour sa culture et sa nature.
Sur le chemin nous nous arrêtons dans un autre Park, celui de Litchfield. Là bas nous attendent des cascades majestueuses de 40 mètres de haut à l’eau claire et fraiche. Des poissons s’y plaisent et nous nous y baignons volontiers. Florence Falls et autres endroits magiques nous ouvrent leurs gorges pour nous offrir un spectacle encore seulement imaginé jusqu’à maintenant.
Suivre le cours d’une petite rivière pour découvrir 600 mètres plus loin une double chute d’eau géante et effrayante par la force du jet se déversant dans la Pool.
Sur le chemin nous nous arrêtons dans un autre Park, celui de Litchfield. Là bas nous attendent des cascades majestueuses de 40 mètres de haut à l’eau claire et fraiche. Des poissons s’y plaisent et nous nous y baignons volontiers. Florence Falls et autres endroits magiques nous ouvrent leurs gorges pour nous offrir un spectacle encore seulement imaginé jusqu’à maintenant.
Suivre le cours d’une petite rivière pour découvrir 600 mètres plus loin une double chute d’eau géante et effrayante par la force du jet se déversant dans la Pool.
En plus des cascades nous avons fait la connaissance de nos première chauves souris sauvages. En marchant sur le chemin menant vers la lumière d’un soleil tapant a plus de 40 degres, nous traversons une mini Jungle de Disney mais non de carton mâché ou de plastique. Que du vrai mesdames et messieurs, des feuilles qui barrent la route, des toiles d’araignées géantes qu’il est préférable d’avoir vu avant de s’y engouffrer et des cris de bébés dans les arbres... Eh oui car ces bêtes de nuit aux oreilles pointues et aux ailes élastiques se parlent la journée. Scientifiquement je ne saurais expliquer le comment du pourquoi, mais au final pour de simples apprentis Australiens les voir bouger, hurler tels des nouveaux nés, se déplacer de branches en branches et souvent se griffer entre eux, ces bêtes donnent des frissons dans le dos.
A part la jungle et les cascades nous avons aussi découvert la joie de se baigner dans un trou d’eau creusé à même la roche (Water Hole). Une colline rocheuse, dans celle-ci plusieurs étages ou plutôt paliers sont à découvrir. A chaque palier une piscine naturelle est formée, relié a celle du dessus par une mini chute d’eau. Parfois, ce trou est tellement profond que vous pouvez y plonger sans même heurter quelconque paroi. Malheureusement trop touristique à cette heure de la journée nous n’avons pas eu le cœur à faire de photos de la cinquantaine de touriste en maillots de bains se dorant la pilule au bord de leur piscine « personnelle ».
Voila qui mit le point à une belle journée de découvertes nature avant de nous rendre à Darwin, grande ville touristique du Nord. C’est une ville agréable en bord de mer, le soir nous avons fait l’expérience du marché en bord de plage au couché du soleil. Des souvenirs, des stands de nourriture « du monde » - plus particulièrement Orientale - de l’art aborigène certifié et des musiciens fouetteurs se retrouvent ici trois soirs par semaine. Un moment de détente et aussi de dépenses imprévues pour nous pauvres petits touristes que nous sommes bien malgré nous. Mais qu’importe !! Le plaisir de s’offrir est là, cachant les quelques remords d’un porte-monnaie perdu et de quelques dollars qui nous brûlaient les doigts de toute façon !!! Qu’a cela ne tienne le lendemain c’est de plus belle que nous dépensons notre argent si durement gagné. Achat de chaussure de randonnée (préparation pour Kakadu), un nouvel appareil photo pour Mim’o, un nouveau short pour Pepi et des courses habituelles pour manger comme des rois des pâtes aux sauces variantes et autres divinités préparées par pépi (Risotto, purée en tout genre, maki, damper, fricassé de petit légumes de saisons, sandwich au thon, salades diverses et variés c’est à dire riz et pates, galettes de blé, etc...)
Et Hop deux jours à Darwin sont passés vite et heureux d’en repartir nous sommes !
Nous voilà donc en direction de la nature et de la randonnée.
Kakadu c’est 20 000 km2 de terrain, 68 espèces de mammifères, plus 120 espèces de reptiles, 26 espèces de grenouilles, environ 300 espèces de poissons, plus de 2000 types de plantes, 10 000 espèces d’insectes et environ 290 espèces d’oiseaux. Certaines de ces espèces sont en danger, certaines ne sont présentes nulle par ailleurs au monde et certaines sont encore à découvrir. A Kakadu règne une atmosphère mystique quasi religieuse, certains sites et régions du Parcs sont interdits aux touristes.
Les Bininj et Mungguy qui possède légalement le Parc gèrent la biodiversité de cette terre grâce à leurs connaissances ancestrales et traditionnelles et aussi grâce à l’aide des nouvelles technologies apportés par les Rangers via le gouvernement Australien.
« Our land has a big story. Sometimes we tell a little bit at a time. Come and hear our stories. See our land. A little bit might stay in you hearts. If you want more. You can come back... », «Notre terre possède une grande histoire. Parfois nous en racontons un petit peu à la fois. Viens et écoute notre histoire. Regarde notre terre. Peut être un petit peu restera dans ton cœur. Si tu en veux plus. Tu peux revenir... » Jacob Nayingguk (Manilakarr Clan).
Kakadu c’est aussi 35 km de marche que nous avons effectuées en une semaine ahah.
3 Km par ci, 9km par là, 12km tout ça !? On s’arrête prendre des photos, on découvre la peinture aborigène et ses significations. Il faut savoir que,les enfants et les adultes ne découvriront pas la même signification de l’histoire racontée par la peinture. Nous ne connaîtrons nous que celle lue aux enfants. Comme par exemple celle des sœurs Namarrgarn.
Ces deux frangines avaient l’habitude de jouer a cache-cache en prenant l’apparence de crocodiles dans la rivière appelée East Alligator river.
En ayant assez des règles qu’on leur inflige, un jour, une des sœurs dit à l’autre ; « changeons nous en crocodiles comme ça nous pourrons tuer qui nous voulons sans jamais être réprimandées. »
Elles se sont donc transformées en crocodiles près de farwell à Gungarn’dendi. Depuis ce jour les palmiers qui y poussent proviennent des dents que les deux sœurs ont plantées dans la terre lors de leur métamorphose.
Cette histoire apprend aux enfants à ce méfier des crocodiles qui sont vraiment dangereux et peuvent tuer sans lois.
Mais toutes les peintures ne sont pas qu’une histoire moralisatrice. Beaucoup sont des portraits ou des empreintes de main prouvant son passage. D’autres seront des scènes de chasse (Emu, kangourou) ou de pêche (Barramundi, tortue,crocodile). Souvent une peinture sera aussi un témoignage du passé, un bateau de marine à voiles ou un dessin de une carabine racontent la rencontre du monde des blancs avec la population aborigène.
Beaucoup des peintures que nous avons pu observer sont aussi la représentation des esprits qui forgent les croyances de la création du monde. Des esprits vilains dont on ne doit pas prononcer le nom ou seulement aux hommes, des esprits bons et lumineux qui créèrent la vie comme the Rainbow Serpent figure emblématique de Kakadu. Elle est une ancêtre aux pouvoirs extraordinaires connue par beaucoup de tribues Aborigènes en Australie.
Elle a joué un rôle très important dans la conception des tribus vivantes dans le parc.. Elle fait aussi partie du cycle de la vie (lorsque les jeunes filles deviennent femmes par exemple), des plantes et animaux ainsi que des changements de saisons.
Les Aborigènes continuent à croire qu’elle est en vie.
Selon les croyances avec elle, d’autres ancêtres sont arrivés sur terre comme Namarrgon (l’être de lumière) et Warramurrungundji (mère nature),ils auront été les « premiers » a la peupler.
Que de belles histoires créant une jalousie toute particulière envers ces gens qui croient encore aux belles choses de la vie, avec ses règles et lois certes mais qui imaginent et voient bien plus clair que nous. Car des populations continuent à vivre tant bien que mal dans ces conditions au cœur de Kakadu entourées de touristes comme nous.
Voilà pourquoi nous cherchons à explorer au maximum pendant les quelques jours qui nous sont accordés cet endroit magique et mythique.
Randonnées sur randonnées nous découvrons des environnements et des régions (7 distinctes) bien différents, les rocheuses, les plaines vides, les forêts denses et les marécages. Nous rencontrons des crocodiles sauvages qui nous épient du coin de l’œil, des libellules guépards, des lézards à tête de serpent et des oiseaux aux plumes de toutes les couleurs.
La vie à Kakadu fut magique et sportive, nous durent quand même laisser de coté de beaux chemins un peu trop durs d’accès pour notre KAwet. Comme nous disait si bien Anne : « il faut toujours laisser quelque chose pour avoir une raison de revenir ». Ce que nous fîmes....
Next : Cairns et le Queensland au Nord Est de l’Australie.
Merci pour vos récits qui nous font toujours rêver... l'espace de quelques minutes, nous sommes très très loin d'ici !! C'est magique... A bientôt pour la suite. Gros gros bisous à tous les deux
RépondreSupprimerMerci pour ces beaux textes bises a vous deux
RépondreSupprimeryahou....! je ne m'en lasse pas. baisers de Paris
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