Le Lundi premier du mois de février devenu un jour mémorable.
Bien plus encore que le jour de l’achat de KAwet (le van super chouette !), le jour de notre départ à l’aventure vers la découverte de nouveaux paysages et de nouvelles sensations. A nous le désert et la chaleur, à nous l’Océan et ses belles plages de sable blanc, les étoiles scintillantes à perte de vue.
Première journée : celle de la mise en bouche tout aussi bien que de l’euphorie des premiers instants. Il faut déjà sortir de la ville avant de pouvoir mordre le béton des longues lignes droites vers l’infini. Kévin est au volant et comme tout le monde s’en doute, il se débrouille comme un chef (ce qu’il est d’ailleurs ☺ !). Après quelques spasmes de petites frayeurs redoutées et finalement minimes, nous voilà enfin prêt à engloutir les plusieurs milliers de kilomètres qui s’étendent tous les jours un peu plus loin vers le bout du bout, celui qu’on ne peut que deviner sans jamais y voir la fin.
A1, B100, les dirt-road (route de terre), les routes s’enchaînent et ne se ressemblent pas. A chaque fois un paysage différent sur plusieurs centaines de kilomètres les terres sont desséchées alors qu’à la centaine suivante on découvre, cachée derrière d’épais buissons, un Southern Océan d’un bleu profond. Un jour des montagnes, le suivant des rivières devenues des forêts ou des fleuves qu’on ne devine plus qu’à la forme que laisse le sel séché au soleil trop longtemps.
Depuis le début de notre périple les nuages nous suivent en nous offrant un temps supportable et voir agréable durant le jour ou la nuit.
Nous vivons au rythme du ronronnement motorisé et des heures défilantes. La nuit nous oblige à nous coucher tôt nous permettant de nous reposer des 400 kms parcourus dans la journée (soit 2000 kms en 4 jours, il ne nous en reste plus que 2000), sans oublier la petite partie de pétanque terminée par une victoire écrasante « Kéviniesque ». Le matin commence tôt pour les aventuriers, un petit déjeuner à base tartines Nutella et d’un café avant de reprendre le road trip en espérant toujours croiser quelques kangourous au passage.
KAwet est un van agréable et spacieux, on y dort, fait la cuisine, joue aux cartes. Kévin le trouve trop fille, je le trouve très bien (mais je suis une fille donc mon avis ne compte pas !!) Les bibelots porte bonheur et mascotte sont bien installés, fixés à la pâte à glue pour décorer un peu tout ça, un calendrier de photographies bretonnes pour que certains n’oublient pas leurs racines (merci tantine Val). On apprend à s’organiser chaque jour, gagner de la place, savoir ce qui est le plus important pour se débarrasser du surplus. Une valise qu’il faut déménager tous les jours à cause de son volume.... imposant, un ventilateur installé au dessus du lit pour les nuits chaudes.
Nous aimons KAwet, un sentiment de légèreté nous submerge (malgré ses tonnes à porter) et de liberté ; la plus importante.
Prendre le temps de pique-niquer au bord des plages ou de faire un détour pour camper dans une réserve naturelle pour être seuls au monde, au contact de la faune et de la flore. Demain nous entrons dans une phase plus ardue du voyage puisque nous traverserons la plaine de Nullarbor. Pas le droit aux fruits et légumes pour traverser la frontière, tout se fera donc par boîtes de conserves (un grand pas pour Kévin qui n’en a jamais vraiment mangé !), petits pois desséchés, purée en poudre et pour base alimentaire fétiche : les pâtes !
Cette traversée du grand rien devrait nous faire subir quelques suées pendant trois jours selon cet Australien rencontré hier sur une Rest-Area. Nous ne dirons pas que ce sont trois jours vite passés en roulant à plus de 100 km/h et non à 90, vitesse de croisière pour KAwet. Et oui les Australiens sont comme ça : grosses voitures 4X4, une énorme caravane, un chien riquiqui et un cœur tout mou pour beaucoup d’entre eux qui voyagent, le dialogue se veut facile, ils aiment à raconter ce qu’ils savent de leur pays et des endroits qu’il ne faut absolument pas manquer. Quand on en croise sur la route, tout comme les motards se reconnaissent ou les chauffeurs de bus, le « coucou » d’un mouvement d’index vers le ciel se veut obligatoire et systématique comme un « bonjour » ou un « bon courage mon pote, tu va en chier ! »..
Ça fait du bien d’être en vacances, nous on dit « Vive les vacances ! »
jeudi 11 février 2010
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Archives du blog
- octobre 2009 (26)
- novembre 2009 (9)
- décembre 2009 (5)
- janvier 2010 (6)
- février 2010 (4)
- mars 2010 (2)
- mai 2010 (1)
- juin 2010 (1)
- août 2010 (2)
- septembre 2010 (1)
- novembre 2010 (1)
Les enfants c'est bon de vous savoir heureux.
RépondreSupprimergros gros baisers
Papou
jolie plume...tu écris de mieux en mieux...continue à nous faire rêver, et bonne route..
RépondreSupprimermum
Enfin des nouvelles !! et des bonnes en plus ! on est ravis pour vous, profitez-en à fond, je suis d'accord, Amélie, tu écris de mieux en mieux, ton récit est un régal, on s'y croit.
RépondreSupprimerBisous à tous les deux !!
WOUAHHHHHHHOOOUUUHHHHHH! ZEN VEUUUUX !!! profitez-en !!! je vous embrasse fort! ++
RépondreSupprimerla sista du K ;)